V.A.S.E
- Type de projet : Installation
- Localisation : Vannes
- Date : Avril 2023 - Décembre 2023
- Client: Musée des Beaux Arts de Vannes La Cohue
- Équipe: Commissariat Françoise Berretrot
Des remerciements chaleureux à tout notre équipe ayant oeuvrée à la réalisation de ce projet :
Pascaline Amblard, Victor Apruzzese, Khouloud Benzati, Jeanne Bihore, Catie Bossard, Eva Chupin, Aurelie David, Justine Duguet, Juliette Francis, Florence Hamon, Tibault Le Duin, Hugo Leparoux, Aurélie Lesage, Morgane Perier, Victor Petit, Claire Tesson, Laura Yans, Patrick Verdier, Michel Vieau
« Notre démarche pour le passage central du musée des beaux-arts de Vannes, La Cohue s’inscrit dans un processus artistique que nous développons depuis deux ans : récolter de la vase et construire avec. Cette démarche intitulée V.A.S.E., désigne notre volonté de concevoir et fabriquer des fragments d’architectures, des objets sculptures, autrement dit des Variations Architecturales, avec le Sédiment, marin, lagunaire ou continental issu de l’Érosion depuis les berges de Loire jusqu’à d’autres zones de gisement de l’hexagone.
Nous voulons magnifier cette boue vivante et intarissable. Elle contient les traces et les messages de temps immémoriaux qu’aujourd’hui les archéologues s’empressent de consulter. Résultat de siècles d’accumulation et de sédimentation de micro-organismes d’origine végétale, animale et minérale, cette vase nous fascine ! »
«L’intérêt porté à l’architecture vernaculaire et ses techniques traditionnelles nous conduit à reconnaître les cultures, les lieux, pour y puiser l’inspiration. Ainsi l’installation qui s’articule autour de deux tours, placées aux extrémités du passage central du musée des beaux-arts, La Cohue, évoque des typologies formelles locales.
Ces émergences aux allures d’amers, de phares signalent un passage séquencé : une porte d’entrée et/ou une porte de sortie. Elles illustrent le démarrage et/ou la fin d’un cycle, celui de l’altération de l’architecture par la force du temps : la construction qui renaît de ses cendres.»